
Retour d’expériences au sein d’un service d’urgence de CHU : le « retour du métier » dans la crise
« Le monde d’après ne doit pas être celui d’avant-hier ». Ramené au champ du travail, la question se pose des changements induits potentiellement par la crise sur le plan de l’organisation du travail, de leur ampleur, de leurs effets en matière de santé au travail, etc. Si l’on considère que ces changements ne s’imposent pas d’eux-mêmes, il convient de s’interroger sur les conditions qui participent à ces transformations. Cet article est écrit à partir d’un entretien avec un médecin urgentiste. Il représente une situation singulière mais celle-ci nous permet de plonger au cœur d’un secteur sensible, celui de l’hôpital, qui a été en première ligne pendant de la crise, et qui pour beaucoup d’acteurs, est le symbole d’une mutation attendue. Et l’on voit que cette crise, de façon inattendue, devient l’occasion pour ce salarié de reconquérir du pouvoir d’agir, éclairant peut-être de nouvelles alternatives organisationnelles.
SUGGESTIONS
Du même auteur
Travail et numérique en santé. Les effets des transformations numériques sur les conditions de travail dans les établissements sanitaires et médico-sociaux
Discuter du travail pour le transformer: un enjeu pour l'intervention sur les RPS
Usure professionnelle : le défi de l'anticipation (dossier)
Pénibilité : une figure libre imposée. Quelle prise en charge par les partenaires sociaux dans un système de relations sociales encadrées par le législateur ?
Quelle prise en compte de la pénibilité par les partenaires sociaux dans le cadre des négociations collectives d'entreprise portant sur la prévention ?