
Travail et formation professionnelle : les impensés de la transition écologique ?
La nécessité de réduire les empreintes des activités humaines, notamment sous la forme de l’impératif de sobriété, s’impose dans un nombre croissant d’agendas politiques et de stratégies économiques. Pour rendre effective cette ardente obligation, il paraîtrait logique que la formation des travailleurs soit unanimement considérée comme la priorité des priorités. Et que dans cette perspective, la numérisation des pratiques formatives fasse l’objet d’une attention particulière. Pourtant, force est de constater que ces préoccupations demeurent largement ignorées, tout au plus abordées de façon marginale et lapidaire. Les lectures critiques croisées que nous proposons visent à monter, d’une part, l’ampleur de cet impensé, d’autre part, l’intérêt que représente l’étude des changements déjà à l’œuvre dans les mondes sociaux du travail.
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