Le 3ème plan de santé au travail (PST 3 2016-2020), dont l’axe stratégique est de faire du travail un facteur de santé, a mis pour la première fois l’accent sur la nécessité d’actions concernant les maladies multifactorielles et notamment la prévention des pratiques addictives en milieux professionnels. Malgré une ouverture du côté de la santé publique dans le PST 3, les écarts entre enjeux de sécurité d’un côté et respect de la vie privée des salariés de l’autre, rendent l’approche juridique aujourd’hui dominante favorisant une reconnaissance et un traitement malheureusement encore trop individuel et réactionnel de ces questions. En effet, l’organisation du travail et les dimensions collectives ne sont encore que trop peu interrogées faisant de ces risques une problématique individuelle marginalisable. Le cabinet GAE propose ici trois recommandations afin de prévenir ces conduites à risque.