Pour Karine Babule, en cette rentrée 2021, certaines entreprises lancent des négociations ou renégociations des seuils de télétravail hebdomadaires ou mensuels de télétravail régulier et occasionnel, et donc de présence minimum sur site, en prenant en considération les risques du télétravail (surconnexion, isolement, etc.). Quel que soit le cadre, les managers ont intérêt à identifier avec les collaborateurs les conditions pour maintenir la performance et la qualité de vie au travail au sein de leurs équipes dans des modes d’organisations combinant aujourd’hui présentiel et distanciel : en termes d’équipements, de régulation de la charge de travail, de pratiques managériales inclusives, de cohésion d’équipe et de maintien des collaborations.
Elle considère que l’évaluation de la charge de travail constitue un enjeu essentiel dans le cadre du management à distance. Ces éléments sont liés aux questions de déconnexion. Il s’agit d’un des sujets entrant dans
le cadre de la négociation "Égalité professionnelle, rémunération et qualité de vie au travail", mais peu développé. Elle a pu observer que la surconnexion s’est développée durant cette période de télétravail exceptionnel intensif (développement de nouvelles compétences numériques, réinvestissement des temps de transport dans le travail, incertitudes et surengagement...). La recherche des causes de surconnexion est essentielle.