La France a acquis la réputation d'un pays où les relations sociales sont infernales. Thomas Philippon atrribue ainsi à ces relations dégradées la responsabilité d'une perte qui pourrait être de plusieurs points de croissance. Cette réputation sulfureuse n'est pas usurpée. La conflictualité, malgré une forte baisse, reste supérieure en France à ce qu'elle est dans les autres pays européens. Il serait dangereux, toutefois, d'en rester à des images venues du passé. Les relations sociales évoluent et l'esprit de confrontation, malgré les drames dont la presse se fait volontiers l'écho, laisse place peu à peu à un esprit de dialogue. Ces changements dans les relations entre employeurs et organisations représentatives des salariés appellent une réflexion sur le rôle des différentes instances. Ce qui demande également à être précisé, c'est le rôle du dialogue social dans l'optique d'une réussite globale de l'entreprise respectueuse des intérêts des différentes parties prenantes, dont les apporteurs de capitaux, mais également les salariés, les clients et collectivités publiques.
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