L'hypothèse retenue par l'auteur est que le déclassement peut s'analyser comme un problème de file d'attente et que les emplois aidés agissent sur les phénomènes de conccurence pour l'emploi.
L'auteur, à partir de l'enquête Génération 98 du Céreq et pour percevoir plusieurs visages du déclassement, déploie une approche statistique qu'elle confronte à une approche plus subjective, telle qu'elle est ressentie par les salariés. L'analyse montre que jusqu'au niveau bac+2, les emplois aidés préservent du déclassement. Cependant les bénéficiaires des mesures pour l'emploi se sentent plus souvent que les autres employés en dessous de leur niveau de compétence.