Le 17/09/2025

TERMINAL 99-100 (17/07/2007). 
Le lean, régime maigre qui fait débat.  Liaisons sociales magazine, 02/2012, pp. 47-49
Outil roi du management ces dernières années, le lean fait de plus en plus de sceptiques. Méthode dévoyée ou nocive ? Face au stress et aux TMS qu'elle génère, certaines entreprises en reviennent.
CHANLAT, Alain, BEDARD, Renée. La gestion, une affaire de parole.  Presses de l'université de Laval, 2000, pp. 79-99
Loi n°2001-397 du 9 mai 2001 relative à l'égalité professionnelle entre les femmes et les hommes.  Journal officiel de la République française, 10/05/2001, pp. 7320-7325
DARES. La formation professionnelle dans les régions en 1994-1995.  LES DOSSIERS DE LA DARES (Revue), 03/1998, 271 pages
En 1995, 130, 2 milliards de francs ont été consacrés à la formation professionnelle. En tête, la Région Ile-de-France représente 26 % de la dépense totale, loin devant le Limousin et la Corse (5%). Mais ces disparités ne doivent pas être vues comme des inégalités d'accès à la formation, mais replacées dans le contexte socio-économique de chaque région. Ce bilan statistique des comptes de la formation professionnelle dans les régions propose un état des lieux quantitatif destiné à apporter, notamment aux différents reponsables régionaux, l'information indispensable à l'évaluation des politiques d'emploi et de formation réalisées. Il s'articule autour de trois dimensions :
- l'analyse des publics (jeunes en insertion, demandeurs d'emploi, salariés, ...),
- la finalité des actions(insertion et réinsertion professionnelle, reclassement, adaptation et promotion professionnelle),
- l'origine des financements. De nombreux tableaux et cartes nous permettent d'avoir une vision globale des efforts consentis par les différents financeurs de la Formation Professionnelle.
La méthodologie adoptée pour l'élaboration du compte économique régionalisé et le champ couvert par le bilan font l'objet d'un troisième chapitre.
PICUT, Gaelle. Yves Clot : "Il n'y a pas de stratégies du bien-être déconnectées du bien-faire".  Entreprise & Carrières, 29/03/2011, pp. 28-29
Les risques psychosociaux sont devenus un enjeu majeur pour les entreprises. Mais la prise en charge actuelle de la souffrance au travail aboutit à une impasse si elle oublie de traiter le fond du problème, à savoir la qualité du travail. Davantage que les salariés, c’est le travail qu’il faut soigner.
LE MONDE 17142 (07/03/2000). 
Formation professionnelle : coup de frein dans les PME.  Entreprise & Carrières, 12/11/2002, pp. 22-24
LE FRANC, Jean-Pascal. Etude du mouvement de non-travail.  ECOLE CENTRALE DES ARTS ET MANUFACTURES (Editeur), 1979, 72 pages
LANGA, Paul, GOUEDARD, Catherine, RABARDEL, Pierre. Convention de recherche 2006/SMS : management et organisation de la prévention des risques et de l'amélioration des conditions de travail : capitalisation et retour d'expérience. Monographie détaillée de l'entreprise Chimirec, site de Saint-Just-en-Chaussée (Confidentiel).  Université de Paris 8 (Editeur), 05/2008, 57 pages
ENJEUX 300 (07/11/2009). 
PEROTIN, Virginie. Secteur associatif, création d'emplois et politiqie sociale : promesses ou illusions ?.  Revue internationale du travail, 03/2001, pp. 381-421
Qualité du travail et de l'emploi un atout pour l'économie sociale et solidaire.  Aract Languedoc-Roussillon, 2012, 25 pages
??Ce document propose une synthèse d’un travail collectif de plusieurs têtes de réseaux ESS mené depuis 2009 avec le soutien la Région LR et l’appui méthodologique de l’ARACT Languedoc-Roussillon. La démarche engagée au sein du collectif consiste en l’échange d’expériences, la diffusion des bonnes pratiques et le développement de plusieurs aspects de la qualité du travail et de l’emploi dans les entreprises et établissements des réseaux de l'économie sociale et solidaire. Ce document s’adresse d’abord aux professionnels des têtes de réseaux de l’ESS, qui assurent un rôle d’accompagnement et de suivi de leurs adhérents. Il a pour ambition de proposer un outillage synthétique sur différents aspects de la qualité du travail et de l’emploi. Ces repères doivent permettre aux professionnels des réseaux d’analyser les points forts et les points sensibles dans le fonctionnement des structures sur ces thématiques, de sensibiliser leurs interlocuteurs et de les orienter, éventuellement, sur une démarche plus approfondie.
https://occitanie.aract.fr/sites/default/files/import_xml/assets/16166383.PDF
PARTENAIRES 13 (17/04/1995). 
LE FIGARO 17004 (14/04/1999). 
ANTONMATTEI, Paul-Henri, FAVENNEC-HERY, Françoise, IGALENS, Jacques, VIVEN, Philippe, et al.. La gestion prévisionnelle des emplois et des compétences : un défi social, économique et juridique (dossier).  Droit social, 11/2007, pp. 1067-1094
La première contribution précise l'environnement juridique de la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences : pédagogique et incitatif, il s'avère insuffisant du fait de l'absence d'une sanction attachée à l'obligation de négocier et de l'indétermination de la portée des engagements pris dans le cadre d'un accord de GPEC. En découle une hétérogénité des types d'accords de GPEC mariant, selon les personnels concernés et les circonstances, mesures de recrutement, dispositifs de mobilité et d'adaptation et politique de départs. Le second contributeur rappelle l'histoire de la GPEC et des techniques qui lui sont rattachées avant d'en mettre en évidence les intérêts, les limites pour la gestion du personnel ainsi que les paradoxes. La contribution suivante aborde les sanctions de l'absence de mise en oeuvre de la GPEC. Le dossier propose une analyse détaillée de l'accord de GPEC du groupe Thalès conclu le 23 novembre 2006. Un article proposant quelques réflexions sur la mise en oeuvre de la GPEC clôt ce dossier.
DAB, William, TESTUT, Nina. Le risque de pandémie grippale : 2009 et après.  Futuribles, 05/2010, pp. 13-30
En mars 2009, la grippe A (H1N1) se déclare au Mexique. Fin mai, elle a déjà tué 45 Mexicains, en a contaminé près de 3 800 et plus de 10 000 cas confirmés sont recensés à travers le monde, dont environ 5 500 aux États-Unis 2. Le 11 juin, alors que le virus touche désormais plus de 27 000 personnes dans 74 pays, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare une alerte maximum de niveau 6, c'est-à-dire l'état de pandémie mondiale. Cette pandémie s'est traduite par une « épidémie très active, de gravité modérée, mais atypique au plan temporel », précisent ici William Dab et Nina Testut, qui insistent sur le caractère imprévisible de l'évolution de l'ensemble des virus grippaux. « La gestion des épidémies de grippe est fondamentalement une gestion de l'incertitude », soulignent les auteurs. Et « il est impossible de gérer un risque de sécurité sanitaire comportant une part importante d'incertitude sans la confiance des parties prenantes ». Au regard de ce constat, William Dab et Nina Testut font un premier bilan de la gestion de la pandémie en France, définissent les raisons et le rôle « du déferlement de polémiques » qui accompagne la crise sanitaire depuis l'été dernier, et se penchent sur la façon dont les Français ont perçu ces différents éléments. « Ce virus A (H1N1) aura finalement été un remarquable analyseur de la société française », comme le montrent ici les deux auteurs.
La RSE en droit français : un champ d'évolutions normatives.  Droit social, 07/2015, pp. 572-581
Alors que le développement durable constitue une préoccupation croissante des acteurs privés et publics et que sa montée en puissance ne se dément pas en raison d'enjeux exponentiels, de quelle façon les pouvoirs publics nationaux, singulièrement français, promeuvent-ils le mouvement de responsabilité sociale qui en constitue la déclinaison au niveau micro-économique ? L4environnement juridique qu'ils lui construisent est-il de nature à renforcer son effectivité ? L'analyse du droit contemporain montre qu'en France, et sous l'influence du droit européen, le souci des pouvoirs publics de renforcer le mouvement de responsabilité sociale se traduit par de nombreux changements, conduisant à l'instauration d'un environnement normatif complexe.
La longue marche vers l'égalité professionnelle.  ENTREPRISES FORMATION (Revue), 02/2002, pp. 19-34
Plusieurs articles :
- Les compétences ont-elles un sexe ? Les inégalités entre femmes et hommes sur le marché du travail sont toujours frappantes.
- Interview de Brigitte Grésy, chef du service des Droits des Femmes et de l'Egalité : "le travail des femmes est un enjeu de performance économique".
- La loi du 9 mai 2001 place l'égalité professionnelle au coeur de la négociation collective.
- L'Afpa va doubler le nombre de femmes ayant accès à certaines formations qualifiantes.
- Entreprise Walor : à fond pour la mixité : le patron et créateur de cette société de décolletage et d'usinage mène un combat pour l'égalité des femmes par le travail.
- Pays de la Loire : 2000 femmes à la journée "Portes ouvertes" : la journée "Portes ouvertes" fait suite aux nombreuses actions déjà menées sur la région en faveur des demandeuses d'emploi.
- Crever le plafond de verre : de plus en plus de femmes cadres, mais toujours aussi peu de présence féminine dans les lieux de décisions.
- Un autre regard avec l'approche "genre" : Annie Labourie-Racapé, sociologue, engage celles et ceux qui travaillent, sur le champ de l'emploi, de la formation et du développement local à intégrer dans leurs analyses et leurs pratiques, une "approche genre". Le mainstreaming de genre ou approche intégrée, notion plus opérationnelle, se propose d'intégrer les caractéristiques spécifiques de la place et de la situation des femmes et des hommes, dans l'élaboration des politiques et des mesures économiques et sociales, dans leur mise en oeuvre mais aussi dans l'analyse des incidences de tous ordres que ces mesures pourront avoir sur les femmes et les hommes.
LE FIGARO 17117 (25/08/1999). 
DARES ANALYSES 17 (12/04/2010). 
REVUE DE PRESSE 914 (23/01/2009). 
DENIS, Denys, LORTIE, Monique, PLAMONDON, André, et al.. Proposition d'une définition de la compétence en manutention et impacts sur la formation.  Le travail humain, 04/2013, pp. 129-153
Les activités de manutention sont source de blessures musculo-squelettiques - particulièrement au dos - et ont fait l'objet de plusieurs études et d'efforts de prévention au fil des ans. Former les manutentionnaires est une avenue de prévention répandue. Une approche de formation dominante consiste à enseigner des consignes de base qui se matérialisent à travers des techniques standards que les manutentionnaires doivent appliquer en tout temps. Certaines études récentes remettent en question les effets de ces formations tandis que d'autres apportent un regard nouveau sur la réalité du travail de manutention. Des manutentionnaires comptant plusieurs années d'expérience utilisent des façons de faire plus diversifiées que ce qui est enseigné en formation. Leur défi n'est pas tant d'appliquer une technique prédéfinie que d'adapter leurs façons de faire en fonction tant de la variabilité des situations dans lesquelles ils se retrouvent que des sollicitations souvent contradictoires auxquelles ils sont exposés. Une refonte des formations est essentielle pour être en phase avec l'activité des manutentionnaires. L'article propose une démarche fondée sur l'approche par compétences et sur des règles qui encadrent et permettent de décrire l'action, plutôt que sur des techniques standards.
GIROMAGNY, Jean-Paul, CARPENTIER, Bruno. Les dockers satisfaits ? Réussir la réforme du statut.  PERSONNEL ANDCP (Revue), 02/1995, pp. 21-23
Manager en temps de crise.  Éditions Eyrolles, 2009, 157 pages
La première partie aborde le contexte de la crise : économique mais aussi managériale. La seconde dresse la liste des éléments constitutifs de la crise qui touchent aux fondements même des approches managériales. La dernière propose des clés aux managers mais aussi à tous les acteurs de l'entreprise.
L'HUMANITE 17137 (20/09/1999). 
OBJECTIF SOINS 90 (01/11/2000). 
ECONOMIE ET HUMANISME 382 (09/04/2008). 
PERRON, Michel. Vers l'organisation qualifiante : enjeux et méthodes pour l'entreprise. Mission pour l'Inspection du travail.  Université de Lyon 2, 1993, 231 pages
AVEROUS, Bernard, AVEROUS, Danièle. Mesurer et manager la qualité de service : la méthode CYQ.  TRAVAIL ET METHODES (Revue), 2000, pp. 5-17
Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité.  BREF SOCIAL (Revue), 11/01/2005, 9 pages
COHENDET, Patrick, JACOT, Jacques-Henri, LORINO, Philippe, LERCH, Christophe. Cohérence, pertinence et évaluation.  EDITIONS ECONOMICA (Editeur), 1996, 308 pages
Le groupe ECOSIP (ECOnomie des Systèmes Intégrés de Production) poursuit sa réflexion sur l'amélioration du pilotage des entreprises. Ce troisième ouvrage repose sur la conviction que les difficultés de gestion des changements de l'entreprise résultent d'une tension entre les besoins de "pertinence" (d'adaptation de l'entreprise aux contraintes extérieures) et de "cohérence" (de coordination interne de l'action collective). L'analyse des causes de cette contradiction montre que le modèle traditionnel d'organisation d'entreprise n'est plus satisfaisant. Les auteurs s'orientent vers la recherche de solutions concevant des structures organisationnelles "où chaque acteur peut acquérir ou faire évoluer ses connaissances de façon à améliorer la performance du processus auquel il contribue". Différentes approches sont développées : l'approche par la planification décentralisée, par les réseaux d'innovation, par les projets et enfin par les partenariats d'innovation inter-entreprise. A la lumière de ces réflexions théoriques, sont exposées des pratiques concrètes d'apprentissage collectif qui s'inscrivent dans une nouvelle conception du contrôle de gestion par rapport au compromis cohérence / pertinence.
REMY, Pierre-Louis, MASSON, Jean-René, VINCENTI, Bruno, THIERRY, Dominique, GIRARD, Bernard, ROJOT, Jacques. Le temps de travail (dossier).  PERSONNEL ANDCP (Revue), 09/1998, pp. 27-69
La revue de "l'Association nationale des directeurs et cadres de la fonction personnel" (ANDCP) consacre son dossier de septembre au "Temps de travail". Le point de vue adopté est celui des entreprises avec un premier bilan de la loi de Robien : selon Marie-Thérèse Boisseau, cette loi n'a pas eu le temps de faire ses preuves, mais a permis de relancer le dialogue social dans l'entreprise. Pour Jean-René Masson, secrétaire national de la CFDT, la loi Aubry priorise l'emploi : les relations sociales vont s'en trouver renforcées. Puis l'accent est mis sur les conséquences de la réduction du temps de travail dans l'entreprise (Alain Boulanger) avec des témoignages de dirigeants de PME-PMI.
Bruno Vincenti, responsable du département Information Communication de l'ANACT, rappelle les critères de l'innovation sociale adoptés pour le programme "Innovations et réalisations sociales" (IRS) mis en place par l'ANACT, l'ANDCP, le CIDJ, Entreprise et Personnel et le ministère de l'Emploi. Dominique Thierry, tout en mettant en parallèle productivité et temps de travail, détermine les conditions réalistes d'une réduction du temps de travail ayant un impact significatif sur l'emploi.
Le passage des cadres aux trente cinq heures est ensuite abordé ; l'analyse de leurs tâches et la redéfinition de cette fonction apparaissent comme des impératifs. Une comparaison européenne, réalisée par Jacques Rojot, conclut le dossier.
GROSJEAN, Michèle, LACOSTE, Michèle. L'oral et l'écrit dans les communications de travail ou les illusions du "tout écrit".  Sociologie du travail, 1998, pp. 439-461
DAB, William. La formation des managers et ingénieurs en santé au travail : douze propositions pour la développer.  La documentation française, 07/2008, 79 pages
A la suite de la conférence sociale sur les conditions de travail du 4 octobre 2007, qui a notamment permis, en concertation avec les partenaires sociaux, de proposer un ensemble d'actions destinées à améliorer les conditions de travail et à lutter contre les risques qui pèsent sur la santé des salariés (stress au travail, troubles musculo-squelettiques, etc.), le professeur William Dab a été chargé de coordonner l'élaboration d'un ou de plusieurs référentiels de formation sur la santé-sécurité au travail et les conditions de travail dans les programmes de grandes écoles formant les futurs cadres et concepteurs de l'entreprise. Sur la base de nombreuses auditions, le rapport avance douze propositions pour sensibiliser et former les personnels d'encadrement. De nombreuses annexes illustrent ce rapport, notamment différentes contributions et réflexions de professionnels concernés par la santé-sécurité au travail.
https://lesrapports.ladocumentationfrancaise.fr/BRP/084000404/0000.pdf
ESPACE SOCIAL EUROPEEN 468 (10/06/1999). 
REVUE DE PRESSE 1403 (08/06/2018). 
ALGUERRE, Benjamin d'. Batisol Plus : "Une entreprise s'engage en faveur de la diversité".  LE QUOTIDIEN DE LA FORMATION (Revue), 12/04/2010, pp. 10-11
Diversifier les sources de recrutement et rajeunir les effectifs : tels étaient les objectifs de Batisol Plus au début des années 2000. Une politique dictée par les contraintes de la pyramide des âges de cette PME de revêtement des sols située à Châtellerault, qui voyait ses collaborateurs approcher de la retraite sans qu’une nouvelle génération de jeunes recrues ne vienne remplacer les partants.
https://www.charte-diversite.com/fiche-outil.php?id=46
HOUY, T., MANANT, Matthieu. La place des TIC dans les relations firme-fournisseur: illustration par le cas des lean companies.  TELECOM PARIS TECH (Editeur), 2005, Les Technologies de l.Information et de
Les Technologies de l.Information et de la
Communication (TIC) permettent d.accélérer
d.une part la transmission des données et
d.autre part la taille des contenus échangés
entre plusieurs .rmes. A ce titre, les TIC peu-
vent apparaître comme des catalyseurs de la
relation établie par une entreprise avec ses
fournisseurs.
L.objectif de notre communication sera de
caractériser la nature des échanges informa-
tionnels qui s.établissent entre une .rme et
ses partenaires pour appréhender la place oc-
cupée par les TIC dans ce type de relation.
On illustrera plus spéci.quement notre pro-
pos par le cas des lean companies .
LAMBERT, Raymond, RENEVOT, Joseph. Pour une pédagogie du dialogue social de l'entreprise.  Éditions L'Harmattan, 1999, 189 pages
Le vieillissement au travail, une question de jugement. Colloque Montréal - Mars 1989.  INSTITUT DE RECHERCHE APPLIQUEE SUR LE TRAVAIL (Revue), 1990, 209 pages
Il y a encore une coupure profonde entre les questions qui ont trait au travail et à l'emploi, et celles qui touchent à la retraite et aux conditions de vie des personnes âgées.
Pourtant, les conditions de travail et d'emploi affectentla façon dont on vieillit. Pourtant, ce qu'on a vécu au cours de sa vie de travail conditionne largement la façon dont on va vivre sa retraite. Partant de ce constat, ce colloque organisé par l'IRAT a rassemblé des chercheurs de différents pays pour mieux comprendre les différents aspects du vieillissement au travail, envisager les actions possibles, et enrichir par cette approche les choix en matière de politiques publiques et privées de la vieillesse.
Les contributions rassemblées ici reflètent la diversité des approches. Elles sont structurées en six grandes parties :
- conditions de travail, santé, sécurité et vieillissement au travail
- les politiques de la main-d'oeuvre
- effets des politiques publiques et privées et des revendications syndicales sur la dernière période de la vie active
- l'impact des politiques publiques sur les personnes à la retraite
- les femmes et le vieillissement au travail
- l'action collective en faveur des travailleuses et des travailleurs en retraite.
BERNARD, Michel. Développer les relations de coopération en milieu professionnel : sortir des rapports de force.  Chronique sociale, 2006, 111 pages
A travers la définition et l'illustration d'outils pratiques de communication et de négociation ainqi que de nombreux exemples puisés dans son expérience professiionnelle et dans le cadre de stages de formation qu'il anime, l'auteur ouvre des fenêtres et invite chacun à sortir des impasses des "jeux" de pouvoir, pour vivre plus de coopération saine en milieu professionnel, source d'épanouissement personnel et collectif.
GESTIONS HOSPITALIERES 527 (03/06/2013). 
DE ROBIEN, Gilles, CHAMARD, Jean-Yves. L'aménagement du temps de travail. Tome 1.  Assemblée nationale, 1994, 225 pages
Aux termes de ses travaux, la Mission est parvenue à un assez fort consensus pour estimer qu’il convient de s’engager plus hardiment vers un aménagement du temps de travail, tout en écartant, en l’état actuel de la société française, une mesure de portée générale et obligatoire qui risquerait d’être rejetée par les français. Le rapporteur préconise un engagement volontariste respectant cinq conditions :
- Toute réduction du temps de travail doit être acceptée par (le(s) salarié(s) concerné(s);
- Il ne doit y avoir aucune augmentation des coûts de production unitaires;
- Les capacités de production doivent être maintenues ou augmentées;
- Le niveau global de la consommation des ménages doit être impérativement maintenu;
- Le déficit public ne doit pas être aggravé.
Pour répondre à ces cinq critères, on favorise surtout le temps partiel choisi, à titre collectif- dans l’entreprise ou l’unité de travail - ou individuel. Si le travail à temps partiel était aussi développé en France (actuellement 15% des salariés) qu’aux Pays-Bas (34%), “on compterait de l’ordre d’un million d’emplois en plus “ d’après Jean-Yves CHAMARD.
Le financement de ce temps partiel choisi serait assuré de trois façons dans un cadre négocié : par l’utilisation des gains de valeur ajoutée liés à la productivité, la réduction des charges sociales, elle-même compensée par la diminution du chômage, et enfin, par la baisse des salaires, proportionnellement inférieure à la réduction du temps de travail.
S’agissant des exonérations de charges sociales, le rapporteur propose de réviser le dispositif institué par l’article 39 de la loi quinquennale sur l’emploi, dans le cas d’une réduction collective du temps de travail. En effet, les responsables d’entreprise ont souvent souligné le niveau trop élevé des exigences imposées par la loi en ce qui concerne la baisse de 15% du volume d’heures travaillées ou les conditions de sortie du dispositif au terme de la troisième année. Aussi, Jean-Yves CHAMARD propose que le montant des exonérations, actuellement fixé à 40% des charges patronales la première année et 30% pour chacune des années suivantes, soit désormais fixé, sans limite de durée, à 30%, répartis entre les charges patronales pour les deux tiers et les charges salariales pour un tiers. Compte tenu de ce que le taux des charges salariales est environ moitié moindre que celui des charges patronales, cela permettrait de réduire de 20% aussi bien les unes que les autres. Les seuils d’application du dispositif porraient être abaissés à 10% de réduction du temps de travail (au lieu de 15% actuellement) et 7% d’embauches supplémentaires en contrepartie (au lieu de 10%). Enfin, il conviendrait d’appliquer ces critères à un niveau plus fin que celui de l’entreprise, l’atelier ou l’unité de travail. Le rapporteur suggère également d’éviter aux salariés optant pour le temps partiel, une perte brutale des droits sociaux ( retraite, indemnité de licenciement, indemnisation chômage) qui ne tiendrait pas compte de l’activité antérieurement pratiquée à temps plein ( à cet égard, on attend toujours la sortie du décret d’application sur la possibilité, ouverte à titre expérimental jusqu’en 1998 par la loi quinquennale, d’un maintien des droits à retraite dans le cas d’un passage volontaire à temps partiel). Le rapporteur souhaite également que soit instituée une obligation de négociation annuelle sur le temps choisi et que, dans les entreprises, le refus d’une demande de temps partiel soit nécessairement motivé. Enfin, la Mission demande que soit organisé un débat au Parlement sur la question du temps de travail et des mesures permettant de lutter contre le chômage.
Le principe de précaution (dossier).  SECURITE ET MEDECINE DU TRAVAIL (Revue), 2001, p. 19 - 29
MORVAN, Jean. Qualité et sécurité.  REVUE DE PREVENTIQUE (Revue), 10/1998, pp. 58-62
L'HUMANITE 16930 (21/01/1999). 
BREF SOCIAL 17047 (11/01/2016). 
GAILLARD, Jean-Pierre. Psychologie de l'homme au travail. Les relations Homme-Machine.  Dunod, 1997, 171 pages
Cet ouvrage s'adresse aux étudiants du 2e cycle de psychologie ainsi qu'aux ingénieurs concernés par la prise en compte du "facteur humain" dans la conception ou l'exploitation de systèmes homme-machine. Il rappelle dans un premier temps les différentes définitions de l'ergonomie et les niveaux successifs d'évolution du travail. La question de la pénibilité physique dans le travail n'a pas disparu, et le regard se porte sur les postures de travail et ses contraintes, que l'intervention ergonomique tente d'améliorer. Les effets physiologiques et psychologiques des facteurs d'ambiance sur le travailleur sont pris en compte : l'ergonomie étudie l'ambiance lumineuse, sonore et thermique et leurs conséquences en termes de confort et de performance. Elle s'intéresse également à l'aspect mental du travail : les représentations dans le travail, la théorie des schémas, les modèles de l'opérateur, et l'évaluation de la charge de travail mental sont autant de points abordés. L'ergonomie d'un système repose aussi sur les modalités de communication entre l'opérateur et la machine. Ces interfaces de communication concernent la commande et le contrôle de la machine, les échanges entre différents postes de travail au sein d'une équipe, ou la transmission et l'affichage de consignes. Enfin des travaux sont présentés sur les variations de la performance mentale en fonction du biorythme et de l'attention, ainsi que sur l'analyse de l'erreur humaine.
LA REVUE DE L'INSTITUT DE RECHERCHES ECONOMIQUES ET SOCIALES 85 (27/04/2016). 
TOULOUSE ERGONOMIE 33 (16/08/1995). 
ENTREPRISE & CARRIERES 1207 (19/08/2014). 
BELLEGO, Christophe, DORTET-BERNARDET, Vincent. L'impact de la participation aux pôles de compétitivité sur les PME et les ETI.  Economie et Statistique, 10/2014, 20 pages
Mise en place à partir de 2005, la politique des pôles de compétitivité a cherché à développer des écosystèmes locaux d'innovation et des réseaux plus vastes en sélectionnant des thématiques et des territoires bien définis. Ces pôles ont utilisé plusieurs outils, en particulier des subventions accordées pour financer des projets collaboratifs de R&D comprenant des entreprises et des organismes de recherche et de formation. Cet article présente une évaluation des effets de la participation aux pôles des Petites et Moyennes Entreprises (PME) et des Entreprises de Taille Intermédiaire (ETI). Ces entreprises n'ont pas toutes participé à un projet subventionné, aussi cette évaluation mesure-t-elle un mélange de l'effet de la participation à un projet collaboratif et de l'effet de la seule participation à un pôle de compétitivité. La mise en place des pôles s'est déroulée dans un contexte de fort développement du soutien à la R&D : le passage du montant du crédit d'impôt recherche (CIR) de 1 à 5 milliards d'euros entre 2005 et 2009 a joué un rôle prépondérant. La participation aux pôles ne peut être dissociée de l'évolution du CIR car les entreprises ont pu cumuler les subventions et le CIR pour monter le financement de leurs projets de R&D. Les effets mesurés dans cette étude correspondent à ceux de la participation aux pôles et de leur possible amplification par la forte augmentation du CIR. En 2009, les PME et ETI des pôles auraient en moyenne réalisé 116 000 euros de R&D de plus que les entreprises similaires restées hors du dispositif. Ce montant équivaut à peu près au surcroît d'aides publiques qu'elles ont reçu sous forme de subventions et de CIR : il n'y aurait eu ni effet d'aubaine ni effet d'entraînement sur les dépenses privées de R&D. Cette hausse des dépenses de R&D se traduit par une augmentation de l'emploi consacré à la R&D. En revanche, à ce stade, il n'y aurait pas eu d'augmentation du chiffre d'affaires ou de hausse du nombre de dépôts de brevets.
https://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ECO471C.pdf
Entreprise (dossier 8 articles).  PROBLEMES ECONOMIQUES (Revue), 14/01/1998, pp. 1-32
BLOCH-LONDON, Catherine, COUTROT, Thomas. L'Etat de la France 98-99. Réduction du temps de travail et emploi : espoirs et scepticisme des salariés.  Éditions La Découverte, 1998, pp. 118-122
AMOSSE, Thomas, PERRAUDIN, Corinne, PETIT, Héloïse. Formes de rupture d'emploi et trajectoires de mobilités externes. Une analyse empirique à partir de données françaises du début des années 2000.  DOCUMENT DE TRAVAIL (Revue), 11/2011, 38 pages
Les auteurs étudient les trajectoires professionnelles des salariés à la suite d'une démission, d'une fin de contrat ou d'un licenciement. S'appuyant sur les données de l'enquête Formation et Qualification Professionnelle de 2003, ils décrivent les trajectoires d'emploi et de salaire associées aux différentes formes de rupture de la relation d'emploi. Différenciant contrats à durée indéterminée et contrats à durée limitée, ils montrent que les types de contrat combinés aux formes de rupture (choisies, acceptées ou subies) sont des éléments pertinents pour examiner la manière dont s'effectuent les ajustements sur le marché du travail. Les ruptures d'emploi correspondent bien souvent à des ruptures de trajectoire, faisant par exemple passer d'un emploi stable à une répétition d'emplois courts ou à une situation d'exclusion durable sur le marché du travail. Aux côtés des notions classiques de "port d'entrée", de "tremplin" ou de "marchepied" - qui ont été développées en référence au rôle supposé des CDD dans l'accès à des emplois stables - les auteurs ajoutent des "ports de sorties", qui font quitter le marché du travail. Les formes prises par les ruptures d'emploi suggèrent par ailleurs que les ajustements sur le marché du travail français s'effectuent davantage par l'emploi que par les salaires et, lorsque c'est le cas, c'est avant tout en un sens défensif. Par exemple, on observe pour les salariés en CDI que les mobilités choisies ne s'accompagnent pas plus souvent d'augmentation salariale que lors de mobilités non choisies ; elles sont en revanche associées à moins d'exclusion de l'emploi et de diminutions de salaire.
https://www.cee-recherche.fr/fr/doctrav/153-rupture-emploi-trajectoire-mobilites-analyse-donnees-fran%C3%A7aises-2000.pdf
STRATEGIES 1646 (16/06/2011). 
DAUJARD, Eliane. Maintien dans l'emploi des personnes handicapées (2). Les freins et les conditions de la réussite.  REVUE DE PREVENTIQUE (Revue), 08/1996, pp. 102-105
REVUE DE L'OFCE 74 (01/07/2000). 
REVUE DE PRESSE 1265 (16/10/2015). 
LE FIGARO 17090 (24/07/1999). 
BOUCHARD, Julie. Des puces, des livres... et des hommes : la numérisation des imprimés à la Bibliothèque nationale de France.  Futuribles, 10/1996, pp. 17-50
Livre vert. Vers des systèmes de retraite adéquats, viables et sûrs en Europe.  Commission européenne, 07/2010, 39 pages
langId=fr : https://ec.europa.eu/social/BlobServlet?docId=5551&
LE SAINT, Rozenn. Care management : la dépendance des proches devient l'affaire de l'entreprise.  Entreprise & Carrières, 12/11/2013, pp. 14-16
Avec le vieillissement de la population, de plus en plus de salariés sont amenés à accompagner des proches dépendants, ce qui les fragilise et affecte leur travail. Certaines entreprises ont décidé de prendre en compte ces situations.
PARMENTIER, Christophe, HERNOT, Erwan. Le guide de l'entretien professionnel. Préparer et conduire l'entretien professionnel prévu par la réforme de la formation.  Editions d'organisation, 07/2006, 196 pages
La réforme de la formation professionnelle prévoit un entretien individuel avec les salariés de manière à les aider dans leur parcours professionnel et le choix de leur formation. Cet ouvrage, destiné aux responsables ressources humaines et formation qui doivent mettre en place le dispositif dans l'entreprise, aux managers qui devront conduire les entretiens ainsi qu'aux salariés pour les aider à préparer leur entretien et formuler leurs demandes, permet de comprendre les objectifs de cet entretien. Il donne des conseils pratiques et méthodologiques pour la mise en oeuvre par les services ressources humaines, sur la manière de conduire l'entretien par les managers et le suivi par les salariés. Les auteurs argumentent leur propos d'exemples, d'outils et de solutions concrètes pour aborder cette nouvelle étape du dialogue social dans l'entreprise.
REVUE DE PRESSE 638 (10/10/2003). 
La relation innovation-emploi dans les services.  Travail et Emploi, 12/2006, pp. 45-56
Cet article est consacré aux problèmes posés par la relation entre l'innovation et l'emploi dans les services. Il fait une relecture, à la lumière de la question de l'emploi, des travaux consacrés à l'innovation dans les services.
Il s'agit d'évaluer dans quelle mesure et sous quelle forme cette question y est présente. Cet article propose à la fois un bilan de la littérature nationale et internationale et un agenda de recherche. On s'intéresse d'une part à la question de l'emploi et les approches technologistes et d'autre part, à la question de l'emploi dans les approches servicielles.
Assemblage sièges Belgique (Document confidentiel).  Anact, non daté
Document brut de travail. La vidéo montre un employé à son poste de travail. Il monte des sièges de voiture.
QUALITE EN MOUVEMENT 66 (19/11/2004). 
JOUZEL, Jean-Noël. Des toxiques invisibles : sociologie d'une affaire sanitaire oubliée.  Ecole des hautes études en sciences sociales, 2013, 240 pages
Les molécules de synthèse sont de plus en plus présentes dans la composition de nombreux produits, couramment utilisés par les consommateurs comme par les travailleurs. Combien de pathologies chroniques ces expositions à des substances toxiques induisent-elles chaque année ? La réponse à cette question reste en suspens, car une méconnaissance entoure les effets de ces molécules sur la santé humaine. Hormis les cancers professionnels imputables à des expositions professionnelles, l'étiologie environnementale de nombreuses maladies chroniques demeure invisible. Cet ouvrage tente de comprendre les raisons de cette imperceptibilité et de l'ignorance qui entoure les liens entre santé, environnement et travail. Pour une part, les explications relèvent de faits naturels et pour une autre part d'un fait social. Jean-Noël Jouzel, chargé de recherche au Centre de sociologie des organisations (CNRS-Sciences Po) s'est lancé dans un vaste travail d'investigation en France et aux Etats-Unis pour comparer deux formes de mobilisation liées à un même enjeu de santé environnementale. Il s'est intéressé plus particulièrement aux dangers des éthers de glycol.
L'auteur met en évidence les contraintes politiques, économiques et légales qui pèsent sur les formes d'enquête étiologiques que déploient différents acteurs (avocats, syndicats, associations de consommateurs et autres collectifs). Ainsi les mouvements sociaux contribuent à la fois à rendre visibles mais aussi à laisser dans l'ombre les effets pathogènes du monde qui nous entoure.
FORCE OUVRIERE HEBDO 2929 (14/02/2010). 
TOURNEUR, Jean-Claude, DUFOUR, Anne, BARTHET, Marie-Claire. L'Iso 14001, et après ? (dossier).  ENJEUX (Revue), 10/1999, pp. 27-36
Le Parlement veut rendre obligatoires les audits sur l'égalité de traitement.  LIAISONS SOCIALES EUROPE (Revue), 27/11/08, p. 5
Le Parlement européen demande à la Commission européenne de renforcer la législation sur l'égalité de traitement. Pour combler l'écart persistant de rémunération entre hommes et femmes, les députés européens souhaitent que les entreprises soient contraintes d'effectuer des audits. Les partenaires sociaux, à l'échelon de l'entreprise et des branches, doivent procéder à un réexamen du système de classification et de barèmes.
Décret n° 2006-1270 du 18 octobre 2006 relatif aux indicateurs permettant d'apprécier l'articulation entre l'activité professionnelle et l'exercice de la responsabilité familiale dans le rapport annuel sur la situation comparée des conditions générales d'emploi et de formation des femmes et des hommes dans l'entreprise..  Journal officiel de la République française, 19/10/2006, 2 pages
CECI-RENAUD, Nila, CHEVALIER, Paul-Antoine. L'impact des seuils de 10, 20 et 50 salariés sur la taille des entreprises françaises.  Economie et Statistique, 03/2010, pp. 29-45
Les comparaisons internationales de démographie d'entreprises montrent que la France est caractérisée par une forte proportion de très petites entreprises et une plus faible proportion d'entreprises de taille moyenne (OCDE, 2009). L'accumulation de réglementations additionnelles au franchissement de certains seuils portant sur l'effectif salarié est parfois citée comme un frein important à la croissance des petites entreprises qui pourrait expliquer cette particularité française. Ainsi, la loi de modernisation de l'économie du 4 août 2008 comprend des dispositions visant à « atténuer l'effet des seuils ». Nous étudions la distribution et la dynamique des entreprises autour des seuils de 10, 20 et 50 salariés en confrontant les différentes sources de données disponibles et les différents concepts d'effectifs. Les discontinuités dans la distribution et la dynamique des entreprises autour des seuils apparaissent très fortes avec les données fiscales mais faibles ou inexistantes avec les DADS et les données des Urssaf. Une modélisation statistique sur les données fiscales permet ensuite d'estimer l'effet joint des seuils sur la dynamique et la distribution de long terme des entreprises. Elle montre que cet effet est statistiquement significatif mais de faible ampleur, même lorsque l'on utilise la source avec laquelle les effets sont le plus marqués. Selon cette source, la proportion d'entreprises entre 0 et 9 salariés diminuerait de 0, 4 point en l'absence de discontinuités administratives, tandis que la proportion d'entreprises entre 10 et 19 salariés et celle d'entreprises entre 20 et 250 salariés augmenteraient de 0, 2 point.
https://www.insee.fr/fr/ffc/docs_ffc/ES437B.pdf
LEMOINE, Mathilde, WASMER, Etienne. Les mobilités des salariés.  Conseil d'analyse économique, 05/2010, 240 pages
La mobilité professionnelle est peu développée en France et repose sur les travailleurs temporaires. C'est ce que met en évidence le rapport du conseil d'analyse économique. Il montre que, sur les dernières décennies, la flexibilité de l'emploi en France a augmenté de façon importante. Dans le même temps, la sécurisation des parcours des salariés n'a pas progressé car, la formation professionnelle reste inadaptée aux changements de mobilité professionnelle que cette flexibilité accrue implique. En particulier, il y a un déficit de formations portables, diplômantes et certifiantes permettant des mobilités choisies, et les inégalités d'accès à la formation persistent. Les auteurs préconisent de renforcer les dispositifs d'accompagnement et la formation des salariés. Il propose diverses pistes pour remédier à cette situation : un bonus-malus sur les cotisations chômage et les obligations de reclassement en fonction de la qualité de la formation offerte aux salariés ; un système d'assurance couvrant les pertes salariales en cas de réorientation professionnelle ; la généralisation des contrats de transition professionnelle (CTP) aux travailleurs précaires et sur tout le territoire.
https://www.cae.gouv.fr/IMG/pdf/CAE090_Mobilites_V1b.pdf
ARCHIVES DES MALADIES PROFESSIONNELLES ET DE L'ENVIRONNEMENT vol. 77, n°3 (12/08/2016). 
Diversité (supplément).  PERSONNEL ANDCP (Revue), 06/2008, 29 pages
Paroles d'experts et témoignages d'entreprises et de collectivités composent ce supplément de la revue Personnel ANDRH, consacré à la diversité.
Conduites addictives et milieu professionnel : rapport établi dans le cadre du Plan gouvernemental de la lutte contre les drogues illicites, le tabac et l'alcool 2004-2008.  MISSION INTERMINISTERIELLE DE LUTTE CONTRE LA DROGUE ET LA TOXICOMANIE (Editeur), 04/2007, 26 pages
Le Plan gouvernemental 2004-2008 de lutte contre les drogues illicites, le tabac, l'alcool incite à la responsabilisation des divers acteurs du monde du travail et à l'adaptation des action de prévention aux conditions d'emploi et de travail des personnels. Cet objectif s'inscrit dans le cadre du Plan Santé Travail dont il élargit le périmètre à l'ensemble des substances psychoactives. Il vise en particulier à renouveler les programmes d'action propres à réduire les accidents du travail en lien avec la consommation d'alcool, de cannabis et d'autres produits.
La Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) a remis au cabinet du Premier Ministre et au cabinet du Ministre délégué à l’Emploi, au travail et à l’insertion professionnelle des jeunes, un rapport dans lequel figure un ensemble de recommandations offrant un cadre légal, règlementaire et éthique, à la « gestion » des conduites addictives en milieu professionnel.
https://www.drogues.gouv.fr/IMG/pdf/CONDUITES_ADDICTIVES.pdf
GUGGEMOS, Fabien, VIDALENC, Joelle. Une photographie du marché du travail en 2014.  Insee Première, 10/2015, 4 pages
En 2014, 25, 8 millions de personnes ont un emploi et 2, 8 millions sont au chômage au sens du BIT en France métropolitaine. Le secteur tertiaire concentre une part toujours plus importante des emplois (77 %) et près de neuf actifs occupés sur dix sont des salariés. Un peu plus des trois quarts des actifs occupés bénéficient d’un contrat à durée indéterminée, mais les jeunes, entrés récemment sur le marché du travail, accèdent moins souvent à ce type de contrat. Le sous-emploi, massivement féminin et affectant particulièrement les employés non qualifiés, s’établit à 6, 4 % des actifs occupés.

En France métropolitaine, le chômage concerne 9, 9 % des actifs en moyenne en 2014, comme en 2013. Depuis 2012, le taux de chômage des hommes est plus élevé que celui des femmes, et l’écart s’accroît en 2014. Plus fréquent chez les jeunes actifs de moins de 25 ans, le chômage est plus durable chez leurs aînés, notamment chez les seniors, dont plus de six sur dix sont au chômage depuis plus d’un an. En ajoutant les chômeurs au « halo » autour du chômage, en 2014, plus de 4, 2 millions de personnes sont sans emploi et souhaitent travailler, soit 100 000 personnes de plus en un an. En incluant les départements d’outre-mer, à l’exception de Mayotte, le taux de chômage s’élève à 10, 3 % en 2014 et le nombre de personnes sans emploi souhaitant travailler à 4, 5 millions.
https://www.insee.fr/fr/themes/document.asp?ref_id=ip1569
ACTES DE LA RECHERCHE EN SCIENCES SOCIALES 173 (15/10/2008). 
L'art de soigner le moral des troupes.  L’USINE NOUVELLE (Revue), 11/12/2008, pp. 56-58
Le managers de proximité ont la lourde tâche de répondre aux interrogations sans décourager.
SOUNALEIX, Jacques. Atouts et limites de l'annualisation.  PERSONNEL ANDCP (Revue), 05/1999, pp. 50-52
BREF SOCIAL 17039 (01/01/2016). 
DEMAZIERE, Didier. Médiation et médiateurs sociaux : entre nomination et professionnalisation.  Formation Emploi, 06/2004, pp. 11-23
Le temps de travail dans l'Union retrouve sa tendance à la réduction.  LIAISONS SOCIALES EUROPE (Revue), 25/07/2013, pp. 2-3
DARES INDICATEURS 71 (18/11/2010). 
FLIPO, Anne, REGNIER-LOILIER, Arnaud. Articuler vie familiale et vie professionnelle en France : un choix complexe.  EDITIONS INSTITUT NATIONAL DE LA STATISTIQUE ET DES ETUDES ECONOMIQUES (Editeur), 2002, pp. 39-48
ARTOIS, Régis. Le syndrome du canal carpien, épidémie des temps modernes (dossier).  LE MONDE (Revue) 23, 21/01/2002, p
La chirurgie est efficace mais pas une solution parfaite. Une maladie professionnelle répandue et indemnisable
PAVE, Francis, AGRO, Linda, CORNET, Annie. Dossier : où en est l'informatisation des entreprises et des administrations ?.  Gérer & comprendre, 09/1995, pp. 31-67
F. Pavé dans son introduction fait preuve de pessimisme sur la question de l'informatisation. Cela fait bientôt vingt ans qu'il en étudie l'impact social et organisationnel. Les trois articles du dossier le confirment dans cette opinion. Ils traitent de la nécessité d'assurer une meilleure coordination transversale des projets et des limites rencontrées par les différentes méthodes mises en oeuvre ou l'existence de groupes projets.
L'implication de l'utilisateur dans les projets informatiques est désormais un fait acquis pour les responsables de projet (article de L. Agro, A. Cornet, F. Pichault). Une recherche réalisée en collaboration avec la Direction Etudes et Recherches d'EDF-France comprenant quatre études de cas et une enquête, examine la temporalité de l'implication, les conditions dans lesquelles elle se déroule, et étudie les représentations des chefs de projet à l'égard des pratiques d'implication. L'analyse transversale de ces études de cas montre la diversité des pratiques d'implication, les rapports de force et les conflits qui se développent entre les acteurs, et met en évidence un certain nombre de facteurs critiques de l'implication : l'absence d'information autour des finalités de l'application développée, la nécessité d'une prise en compte des résultats de l'implication, la recherche d'une logique participative adaptée au contexte organisationnel. Le développement d'une application informatique n'est pas seulement un problème technique, mais aussi socio-organisationnel et psychologique. Quel pouvoir donne-t-on aux personnes qui défendent ces derniers aspects ? Est également en jeu la façon dont on évalue une application informatique.
Des méthodes de conduite de projet et de conception de système d'information ont été développées, telles la méthode Merise. B. Commère analyse dans ce second article ce que peut apporter une telle méthode et quelles en sont ses limites, en s'appuyant sur les observations effectuées en tant que consultant intégré dans l'équipe de projet informatique d'une grande agence sous tutelle de l'Etat.
L'intervention à l'origine de l'article de N. Mottis porte sur le pilotage d'un domaine d'informatisation au sein d'une grande banque française. Elle permet d'éclairer quelques pistes d'amélioration de la coordination transversale entre de nombreuses équipes techniques.
ENTREPRISE & CARRIERES 1005 (08/06/2010). 
L'économie sociale et solidaire : un emploi sur dix en France.  Alternatives économiques, 06/2014, pp. 22-23
SEROUSSI, Géraldine. Les salaires dans les entreprises en 1998. Nouveau recul des prélèvements à la source.  Insee Première, 12/1999, pp. 1-4
REVUE DE PRESSE 827 (25/05/2007). 
SAVEREUX, Sophie. Compétences. Sernam-SNCF : les leçons d'une reconversion.  Travail et Changement, 1998, pp. 6-8
Les directions du Sernam et de la SNCF ont fait appel à l'Anact pour effectuer un "retour d'expérience" au terme d'une opération de reconversion portant sur quelque 1200 agents. Au-delà de la réussite globale de l'opération, cette étude éclaire les difficultés soulevées par la prise en compte de logiques parfois contradictoires.
REVUE FIDUCIAIRE COMPTABLE 373 (14/06/2010). 
REVUE FIDUCIAIRE SOCIAL 30 (09/04/2004). 
REVUE DE PRESSE 837 (03/08/2007). 
BREF SOCIAL 16949 (18/09/2015). 
FREYSSINET, Jacques. L'émergence des politiques de l'emploi (1945-1973).  Centre d'études de l'emploi, 07/2006, 36 pages
La période 1945-1973 voit l’émergence, en France, des politiques de l’emploi qui se substituent progressivement aux traditionnelles politiques de la main-d’oeuvre. Dans un contexte où la responsabilité du plein emploi relève des politiques macroéconomiques, la politique de l’emploi doit, dans un premier temps, réduire les pénuries quantitatives et qualitatives de main-d’oeuvre qui seraient un obstacle à la croissance et à la productivité.
L’accélération des restructurations conduit, dans un deuxième temps, à donner la priorité à la gestion des reconversions et au développement du Service public de l’emploi (SPE). Cette évolution s’accompagne d’une part, d’une transformation des modes d’intervention de l’État, qui passent d’un registre normatif à un régime contractuel (Fonds national de l’emploi), d’autre part, de la reconnaissance du rôle croissant assuré par la négociation collective et par les institutions paritaires qu’elle engendre (Unedic, FPC…).
https://www.cee-recherche.fr/fr/doctrav/emergence_politiques_emploi_65.pdf