Comment organiser les relations entre la sphère de la formation et celle de l'emploi et du travail ? Ce numéro témoigne de la diversité des réponses possibles. Ainsi le premier article invite à considérer l'évolution de certaines professions, qui confrontée à l'obligation d'attirer de nouveaux candidats et de les fidéliser, doivent s'ouvrir à de nouvelles pratiques, à nouvelles possibilités de mobilité, ce qui les amène à reconsidérer le contenu des formations menant à ces métiers. Le second article interroge l'action des professionnels de l'insertion : face aux difficultés de placement, il apparaît que les dispositifs d'insertion consistent de plus en plus à mettre l'individu au travail sur lui-même afin d'améliorer son employabilité. Les entreprises d'intérim tentent de renforcer leur position d'intermédiaire sur le marché du travail, comme le montre le troisième article : en formant les intérimaires, elles s'efforcent d'assurer une réserve de main d'oeuvre qualifiée opérationnelle et flexible. L'article suivant propose un diagnostic des répercussions de la réforme de la formation continue au sein des entreprises. Enfin la dernière contribution propose un retour sur les classements de la Commission technique d'homologation chargée d'attribuer un niveau à des titres de formation professionnelle et met en évidence le caractère consensuel des attributions de niveau à des titres professionnels.