
L’entreprise se découvre depuis peu une vocation sociale. L’épanouissement des salariés, le pouvoir partagé, la survie de la planète deviennent brusquement des objectifs prioritaires. Cette vision angélique du monde du travail correspond-elle à la réalité ? Telle est la question que se pose l'auteur dans cet ouvrage qui se présente comme une recherche des origines du "malaise actuel" de la perte du sens au travail.
Son constat est lucide et cruel : le sens du devoir pour beaucoup d’entre nous est malmené par de récentes évolutions : "l'évolution des modes de délégation et de contrôle, le poids des procédures et de la bureaucratie, le sentiment de sous-utilisation des compétences et des capacités d’initiative". Si on y ajoute le sentiment de déchéance lié au fait de ne pas avoir d’emploi à la hauteur de ses diplômes et la diffusion rapide d’un management dit moderne, on mesure le décalage qui s’installe entre les actes et les (beaux) discours.
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