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Vignette document L'hybridation du travail comme facteur de résilience des organisations. Le cas d’une business school française

L'hybridation du travail comme facteur de résilience des organisations. Le cas d’une business school française

Article
Contient : p. 29-49 ; n° 56

Après une revue de littérature sur la définition mouvante du télétravail, ses enjeux et son impact sur l’organisation de l’activité, sur le management, sur le soutien organisationnel, cet article se penche sur le cas d’une business school française, confrontée à la digitalisation forcée de ses activités pendant la pandémie. Les auteurs explorent les motifs, les conditions et les modalités d’adoption, à partir de la seconde phase de la crise sanitaire, de formes hybrides de travail, fondées sur : 1) la coexistence d’équipes éligibles au télétravail et de collectifs en étant structurellement exclus, 2) l’alternance de temps en présentiel et en distanciel pour les équipes bénéficiaires du remote work (rejet du full remote), 3) la fréquente non-synchronicité des plages de teleworking au sein des équipes éligibles. S’appuyant sur une collecte de données quantitatives, complétée de plages d’observation participante, la recherche mobilise le paradigme « contrôle, autonomie et confiance » pour éclairer les perceptions du travail hybride par les salariés de l'école et en révéler les attentes futures.