Est-il politiquement incorrect de dire, lorsque l’on est DRH, que la vie serait plus belle sans délégués syndicaux ? Est-ce l’expression d’états d’humeur consécutifs à des négociations difficiles ou à des relations interpersonnelles compliquées ? Est-ce la résultante d’une pensée idéologique ultralibérale ou une façon de concevoir l’entreprise mutante de demain ? Est-il politiquement incorrect de déclarer que les syndicats sont des interlocuteurs nécessaires à l’entreprise, que les délégués peuvent être des acteurs de la performance, des associés à part entière de la stratégie de l’entreprise… Comme aime à le dire un ami DRH auvergnat, bien connu de notre association : « après tout, on a les syndicats et les délégués qu’on mérite… ». (Résumé de la revue)