Infirmiers, caissiers, éboueurs, commerçants, transporteurs routiers, enseignants, maçons, agents de sécurité ou boulangers... Applaudis les premiers mois de la crise, les professions essentielles et tous les métiers qui ne peuvent pas s'effectuer à distance sont depuis oubliés. Le télétravail est devenu la mode, presque une norme. Comment le vivent ceux qui ne bénéficient pas de ce nouveau mode d'organisation ? Un dirigeant d'usine, qui pourrait télétravailler en partie, s'y refuse pour être en relation directe avec ses collaborateurs. Il pointe que le télétravail isole : "dans la société nombriliste actuelle, il pressent que ce nouveau mode de travail affaiblisse davantage les relations humaines". Dans une autre usine, les ouvriers travaillent sur site tandis qu'au siège et au centre de recherche, la quasi-totalité des salariés télétravaillent 4 à 5 jours par semaine.