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Les emplois à "bas salaires" et les salariés à l'épreuve de la flexibilité

Article
Céreq BREF
01/2007
Contient : 4 pages

En Europe, sont considérées comme "travailleurs à bas salaire", les personnes qui perçoivent moins des deux tiers du salaire médian de leur pays. Selon cette définition de l’OCDE, et sur la base de la rémunération horaire, la France compte 10 % de travailleurs à "bas salaire". L’hôtellerie est un secteur d’activité où se concentre un grand nombre de ces salariés. Les femmes de chambre, peu diplômées, souvent d’origine étrangère, accèdent généralement à leur emploi sur la durée, parfois heure par heure, et doivent se confronter à des conditions de travail difficiles. Avec le temps, certaines se trouvent enfermées dans une spirale qui lie faible rémunération et emploi précaire. L’analyse de leurs trajectoires met en lumière les enjeux d’une question aujourd’hui au cœur des préoccupations de la Communauté européenne : la sécurisation des parcours professionnels des personnes les plus vulnérables. La similarité du destin des femmes de chambre en France, au Danemark et au Royaume-Uni, dans des contextes socio-économiques et institutionnels différents, tend à montrer qu’en la matière, l’échange de "bonnes pratiques" d’employeurs ne doit pas être négligé au profit de l’adoption d’un « modèle national ».